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EXPOS PHOTOS « AVES », DANS LE VIEUX NAMUR, DU 22 AU 24 SEPTEMBRE

EXPOS PHOTOS « AVES », DANS LE VIEUX NAMUR, DU 22 AU 24 SEPTEMBRE

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EXPOS PHOTOS « AVES », DANS LE VIEUX NAMUR, DU 22 AU 24 SEPTEMBRE

Affiche 2023 © « Expos Aves« 

De ce vendredi 22 septembre, à 10h, jusqu’au dimanche 24 septembre, à 18h, le Vieux Namur, vivra à l’heure de la nature, pas moins de 30 expositions et 10 conférences nous y étant proposées, un chapiteau nous accueillant sur la Place d’Armes, une organisation signée « Aves ».

Affiche 2003 © « Expos Aves« 

Les « Expos Photos Nature Aves », fêtent, en 2023, leurs 20 ans. Comme « l’on n’a pas tous les jours 20 ans », c’est l’occasion de mettre en lumière deux décennies de volontariatles temps forts de l’événement et la passion débordante de ceux qui ont fait de ce Festival l’un des plus grands d’Europe. Ainsi, nous aurons l’occasion d’admirer des photos souvenirsdiffusées sur un écran géant, mais aussi les affiches,  depuis la première édition, les tirages photos des « Grands Prix du Jury » du concours « Émotion Ailes », … Cette édition exceptionnelle  est à vivre, tant pour la qualité des expositions présentées, que pour les échanges avec les exposants dont plusieurs proposent une  conférence, ou pour la découverte d’espèces animales méconnues, voire de lieux du Vieux Namur.

  • Sites des Expositions :

*** La Bourse (de style Renaissance)

Palais des Congrès

La Bourse © Cédric Grégoire/« Expos Aves« 

*** Cathédrale Saint-Aubain (fondée en 1047, inscrite au « Patrimoine majeur de Wallonie »), pour les nommés du concours  « Emotion Ailes » 2023.

Cathédrale Saint-Aubain © Dorian D’Aloisio/« Expos Aves« 

*** église Saint-Joseph (édifiée entre 1627 et 1655)

église Saint-Joseph © Cédric Grégoir/ »Expos Aves »

*** « SPW » Galerie du Cap Nord (boulevard du Nord, 08, derrière la gare)

Les sites d'expositions – Festival Expos Photos Nature Aves – Namur

« SPW »/Galerie du Cap Nord © Cédric Grégoire © « Expos Aves »

Ouverture des expositions : du vendredi 22 jusqu’au dimanche 24, de 10h à 18h. Prix du pass (pour l’ensemble des expositions, durant les 3 jours, incluant l’accès à toutes les conférences) : 10€ (0€, pour les moins de 16 ans / réduction pour les étudiants, sur présentation de leur carte). Site web : https://www.exposaves.be/.

  • Artistes animaliers :

Outre les conférenciers cités ci-dessousqui présentent, également, leurs expositionsd’autres photographes exposeront leurs clichés. Parmi ces artistes animaliers, soulignons, notamment, la présence d’un important auteur de bandes dessinées animalièresFrank Pé  (°Ixelles/1956), qui nous présentera son « Marsupilami »cet animal fictif de la jungle palombienne, créé, en 1952, par André Franquin  (1924-1997), que Frank Pédomicilié à Andenne, a dessinésur des scénarios de « Zidrou » (Benoît DrousieAnderlecht/1962), dans deux albums (2020 & 2023), édités par « Dupuis »sous le titre de « La Bête »le rêve de ce dessinateur étant de mener à son terme un projet, qui lui tient à cœur, l’ « Animalium »un parc dédié à l’art animalier. Soulignons que, dans les locaux de « La Bourse », Frank Pé réalisera une fresque d’une longueur de 7 mètres.

« La Bête » © Frank Pé

  • Conférences, dans l’auditorium de « La Bourse » :

* Samedi 23 :

*** à 11h130 : « La Quête du beau en Photographie du Paysage »par  Jean-Michel Lenoir.  Des paisibles plages d’Ecosseaux couleurs pastel, jusqu’aux envoûtants fjords de Scandinavie, partout où les éléments s’expriment, la beauté et la pureté offrent un nouveau visage à une nature transfigurée.

 « La Quête du beau en Photographie du Paysage » © Jean-Michel Lenoir

*** à 13h30 : « L’Art de la Proxiphotographie »par Patrick GoujonConférencesans diaporamasur la pratique de cet art photographique. 

 « L’Art de la Proxiphotographie » © Patrick Goujon

*** à 14h30 : « White on white » (film et débat), par Bruno Dorota SenechalAu Nord, tout est blanc : les animaux, la glace, la neige, … Dix années d’expéditions, en conditions extrêmesdans les régions arctiquesà la recherche d’espèces emblématiquesen fourrure et plumage blancssur la glace et la neige. Harfangs des neiges, ours polaires, renards polaires, sans oublier, sur la banquisela naissance de phoques du Groenland, tous ces animaux ayant un point commun entre eux, une formidable capacité d’adaptationafin de pouvoir survivre dans les milieux les plus hostiles de notre planète.

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est SENECHAL-White-on-White05.jpg

« White on white » © Bruno Dorota Senechal

*** à 15h30 : « Penguinlove – Un Lien pour la Vie » (en anglais, avec traduction simultanée en français, via un casque audio), par  Stefan Christmann, en compagnie de 10.000 manchots empereurs de la baie d’Atka. Passant ses temps libres sur la banquise antarctiqueStefan Christmann observa et de documenta le cycle de vie de ces magnifiques oiseaux. Exposé aux conditions climatiques extrêmement rudes du continent glacé, il s’est demandé pourquoi un oiseau qui ne peut pas voler, qui marche bizarrement et qui a toujours l’air grognon, pouvait vivre dans un environnement inhospitalier comme l’Antarctiquece qu’il finit par comprendre, en prestant comme assistant réalisateur pour la « BBC ». Ainsi, il remarqua que toutes les actions des manchots, au cours de leur cycle annuel, avaient une chose en commun : elles étaient basées sur des liens fortsceux des « empereurs » avec leur environnementavec leur partenaireavec leurs poussins et même avec tous les autres oiseaux de la colonie. A noter que « Penguinlove » est un mot que ce photographe a inventé pour décrire ces relations profondes et honnêtes, qui permettent aux manchots « empereurs » non seulement de vivre en Antarctique,  mais même de créer une nouvelle vie dans un endroit où beaucoup pensent que la vie ne peut pas exister.

« Penguinlove – Un Lien pour la Vie » © Stefan Christmann

*** à 16h30 : « Avec les Chouettes et Hibou de Colombie britannique » (conférence présentée en collaboration avec l’Ambassade du Canada, en anglais, avec traduction simultanée en français, via un casque audio), paJess Findlay, qui, étant né et ayant grandi juste à côté de Vancouverà Burnaby, en Colombie britanniqueune région riche en biodiversité, fit qu’il s’intéressa bien vite à la nature. En 2011, il a reçu l’ « International Price Youth Photographer of the Year », décerné par « Nature’s Best Photography »ce qui l’a incité à persévérer. Depuis, il a remporté plusieurs Prixdont celui du prestigieux concours « Wildlife Photographer of the Year » .

« Avec les Chouettes et Hibou de Colombie britannique » ©  Jess Findlay

*** à 18h30 : Remise des Prix du Concours « Emotion Ailes », avec projection des photos priméesle Jury étant composé des  photographes naturalises français, Kevin Wimezluxembourgeois, Marc SteichenbelgesHenry Brousmiche & Jean-Pierre Frippiat, ainsi que de la journaliste française & rédactrice aux « Editions Terre d’Images », Marie-Emilie Colle.

Jury 2023

De g. à d. : Jean-Pierre Frippiat, Marie-Emilie Colle, Kevin Wimez, Marc Steichen & Henry Brousmiche

Aimer, connaître, faire connaîtreprotéger, … les oiseaux., tels sont les buts d’ « Aves »le pôle ornithologique de « Natagora »les valeurs de respect et de protection des espèces photographiées devant être au centre des préoccupations des photographes.

Grand Prix « Emotion Ailes » 2022 : « Fairyland » © Arghya Adhikary 

* Dimanche 24 :

*** à 13h30 :  « Aral, les Larmes de Sel », par Etienne Hubin Au cœur de l’Asie centrale, la mer d’Aral n’en finit pas de disparaître victime de décisions politiques aveuglesprivilégiant le profit à tout prix. A l’abri des regards, un drame s’y joue, avec ces carcasses rouillées de bateaudans un désert de selderniers témoins de l’une des catastrophes écologiques les plus graves de notre époquePour Etienne Hubin le noir et blanc s’est imposé comme une évidencenoir, comme les carcasses rouillées, blanc comme le sel qui se répand partout, transformant l’une des mers les plus poissonneuses du monde en désert de seloù rien ne poussepar l’unique faute de l’homme !

 « Aral, les Larmes de Sel » © Etienne Hubin

*** à 14h30 : « Parcours d’un Photographe paysagiste », par Fabien Dal Vecchio, qui écrit : « Se réveiller, au petit matin à plus de 2700m d’altitude, et commencer à ouvrir les yeux au beau milieux de grands espaces sauvages devient petit à petit une addiction. Témoigner de ces paysages animant mes rêves les plus lointains devient rapidement une nécessité. En toute logique, le boitier photo trouve une place dans mon équipement de randonneur. Ce formidable assistant technique me permet d’interpréter la montagne telle que je la perçois. Au fil des ans, le regard s’affine et le rapprochement entre l’individu et son environnement évolue vers une intimité de plus en plus palpable, m’incitant à vouloir sublimer la façon de je percevais notre si belle Vallée de l’Ubaye. »

« Parcours d’un Photographe paysagiste » © Fabien Dal Vecchio

*** à 15h30 : « La Forêt qui plantait des Arbres », par Martin Dellicour, qui nous présente un plaidoyer enthousiaste pour une forêt ardennaise vivante. Son projet nous invite à arpenter les bords incertains de ce fragile refugenotre regard y serpentant parmi des arbres tordus, des entrelacs de branches et de troncs morts.

« La Forêt qui plantait des Arbres » © Martin Dellicour

*** à 16h30 : « Comment la Traque aux Orages fonctionne-t-elle ? »par Lauriane Galtier, qui, en France, fut la première photographe d’orages, ayant eu la chance d’exposer ses tableaux à l’observatoire météorologique du Mont Aigoual (« Météo France »). En outre, ses photos ont illustré différents livres, dont la « Nuit des Cévennes »pour le « Parc national des Cévennes ».

« Comment la Traque aux Orages fonctionne-t-elle ? » © Lauriane Galtier

  • Stands nature :

Stands nature, sous le chapiteau de la place d’Armes © « Expos Aves »

Comme chaque année, sous le chapiteau de la place d’Armes, nous trouverons différents appareils photographiques, du matériel de camouflage, …, tout ce qui peut être utile au niveau de la photographie animalière.

Yves Calbert.

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