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DANS LA DORDOGNE, DANS LA DORDOGNE, L’ACCUEILLANTE CORRÈZE, AVEC 2 VOLS PAR SEMAINE CORRÈZE, AVEC 2 VOLS PAR SEMAINE

DANS LA DORDOGNE, L’ACCUEILLANTE CORRÈZE, AVEC 2 VOLS PAR SEMAINE

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DANS LA DORDOGNE, L’ACCUEILLANTE CORRÈZE,

AVEC 2 VOLS PAR SEMAINE

Aéroport de Brive Vallée de la Dordogne

Aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne

Excellente nouvelle pour toute personne qui souhaite (re)découvrir la Corrèze, depuis le lundi 28 marsau départ de l’aéroport de Charleroideux vols hebdomadaires relient – en1h25, pour 637 km – notre plat pays à l’aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne, grâce à l’excellente initiative de « Ryanair ».

Leurs vols sont programmés les lundis et vendredis :

** au départ de Charleroi : les lundis, à 18h40 (arrivée à 20h05) et les vendredis, à 12h25 (arrivée à 13h50).

** au départ de Brive-la-Gailarde : les lundis, à 20h30 (arrivée à 21h55) et les vendredis, à 14h15 (arrivée à 15h40)

Infos : contact@aeroport-brive-vallee-dordogne.com.

A l’aéroport de Brive-Vallée-Dordogne, possibilité de louer une voiturevia « Europcar »Site web :                                                      http://www.europcar.fr/fr-fr/agences/france/brive-aeroport.

Par trains, via Paris, au départ de Bruxelles-Midi, pour arriver à Brive-la-Gaillarde, il faut compter, au minimum, transfert urbain entre Paris-Nord et Paris-Austerlitz inclus : 7 heures.

** Bruxelles-Midi – Paris-Nord : minimum 1h25

** Paris-Austerlitz – Brive-la Gaillarde : minimum 4h22

Arrivés à Brive-la-Gaillarde, nous pourrons louer une voiture, afin de découvrir quelques villes et lieux des plus accueillants.

« Le foisonnement des couleurs, des odeurs m’exaltait. Partout, dans l’eau verte des pêcheries, dans la houle des prairies, sous les fougères qui coupent, au creux des taillis se cachaient des trésors que je brûlais de découvrir », écrivit Simone de Beauvoir (1908-1986), décrivant la Corrèze, dans son ouvrage « Mémoires d’une jeune Fille rangée », pour lequel elle fut la lauréate, en 1954, du « Prix Goncourt ».

« Se vouloir libre, c’est aussi vouloir les autres libres », écrivit-elle, également, dans « Pour une Morale de l’Ambiguité ».

*** Uzerche :

Uzerche, Village étape @Péricat

L’architecture particulière d’Uzerches, « Perle du Limousin » © « Terre de Corrèze »

Ainsi, sur les traces de la romancière-phylosophe Simone de Beauvoirla cité médiévale d’Uzerche n’attend que notre passage, elle qui, surnommée « Perle du Limousin », fait partie, depuis 2010, des « 100 Plus beaux Détours de France ».

Un« détour«  qui nous propose, au départ de la Place de la petite Gare, à Uzerche – agrémentée de dix panneauxnous proposant des extraits de l’œuvre littéraire de Simone De Beauvoir – une agréable  randonnée pédestre, de 5, 81 km, surplombant la Vézère, en empruntant le tracé de l’ancien chemin de fer « Paris Orléans Corrèze », à l’aller, et revenant sur l’autre rive, en longeant la rivière.

Uzerche, Village étape @Péricat

L’abbatiale Saint-Pierre et son clocher octogonal © « Terre de Corrèze »

Lovée dans un méandre de la Vézère, cette Ville fortifiée était déjà habitée par les Gaulois. Au Xè siècle, son monastère était tout puissant et son abbaye bénédictine rayonnante. Aussi, l’abbatiale Saint-Pierre, proche de l’ « Office du Tourisme », reste un témoin majeur de l’art roman limousin, son clocher octogonal étant des plus typiques.

Uzerche, Village étape @Péricat

« Qui a maison à Uzerche a château en Limousin » © « Terre de Corrèze »

Cette cité – hérissée de tours, truffée de passages voûtés, ornée de demeures semblables à de petits châteaux  – nous offre un ensemble architectural remarquable, d’où le proverbe « Qui a maison à Uzerche a château en Limousin ».

A Uzerche, l’Hôtel de Charme © « Joyet de Maubec**** »

Nous pourrons y loger dans un ancien hôtel particulier du XVIè sièclerénové en hôtel de charmele  «  Joyet de Maubec**** ». Comme les acteurs et  réalisateurs de films, qui furent partiellement tournés à Uzerches, nous pourrons dîner sur une jolie petite terasse, les chambres y étant impeccables.

*** Treignac-sur-Vézère :

Treignac-sur-Vézère

© « Terre de Corrèze »

Treignac-sur-Vézère

© « Terre de Corrèze »

A 25 km d’Uzerchelongeant ce même affluent de la Dordogne, nous pourrons découvrir – entre le Massif des Monédières et le Plateau de Millevaches –Treignac-sur-Vézère, où nous pourrons flâner dans d’accueillantes ruelles, bordées de maisons à colombagesde l’église Notre-Dame des Bans, de la  chapelle Notre-Dame de la Paixd’un curieux clocher tors, de la Porte Chabirande, de la Vielle Halle aux grainsde la fontaine Saint-Méendu  Vieux Pont gothiqued’une tour panoramique, du XVè  siècle, dominant les toits.

En soirée, à Treignac-sur-Vézère 

© Bruno Ferignac/« Terre de Corrèze »

Derrière une jolie façade, vêtue de vigne vierge, nous trouvons un lieu idéal pour nous reposer, sis à 500 mètres du villageau cœur de la campagne, dans le « Parc naturel du Plateau des Millevaches », au sein d’une ancienne fabrique de bière – qui profitait de la pureté de l’eau de la région -, érigée en 1840, transformé en un hôtel-restaurant de qualité, au nom des plus logiques, vu son histoire, de « La Brasserie*** ».

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A 500 m de Treignac, l’Hôtel-Restaurant

© « La Brasserie*** »

Née près d’une source, à lépoque gauloisefortifiée dès 1284, appelée « Cité des Mille Sources »,     Treignac –  aujourd’hui peuplée de moins de 1.500 habitants, blottie dans un méandre de la Vézèreau pied du Massif des Monédières – accueillera cette année, pour la 3è fois, cette année, du mercredi 01 jusqu’au lundi 06 juin, les Championnats du Monde de Canoés-Kayaks de descente en rivière  reviendront sur la Vézère.

Du 01 ou 06 juin 2022, Championnats du Monde de Canoës-Kayaks

© « Terre de Corrèze »

*** Sarran :

Bien sûr dès que l’on évoque la Corrèzechaque adulte pense à Jacques Chirac (1931-2019), président de la République française, de 1995 à 2007. Dès lors, un arrêt s’impose à Sarrancommune de 300 habitants  (2019), afin d’y visiter le « Musée du Président Jacques Chirac ».

À Sarran, en Corrèze, un musée est consacrée à l’ancien président de la République, Jacques Chirac.

A Sarran 

© « Musée du Président Jacques Chirac »

Inauguré en décembre 2000en présence de Jacques Chirac (1931-2019) et de son épouseBernadette  (1933-2007), ce musée nous présente, avant tout, une exposition permanente d’une sélection de cadeaux  protocolairesreçus à l’occasion des visites officielles à l’étranger effectuées par l’ancien président de la Franceprésentés par continentpays et dates à l’appuices cadeauxallant du stylo à encre de luxe jusqu’à des poteries ou statues de grands formats, nous étant présentés dans une fort intéressante scénographie.

Sarran

© « Musée du Président Jacques Chirac »

Sarran

© « Musée du Président Jacques Chirac »

En sous sol, au sein d’une réserve ouverte au publicdes centaines d’autres cadeaux nous sont présentés, alors que diverses expositions temporaires sont régulièrement organisées.

Sarran, dans la réserve du

© « Musée du Président Jacques Chirac »

Ainsi, jusqu’au mardi 15 novembre, dans un espace de 600 m2, nous pouvons découvrir :

* « Les Tapis du Président » : 40 tapis offerts au président Chirac, enfin exposés, investis d’une multiplicité de sens.

* « Ningyō – L’Art d’offrir au Japon – Collection Anne Depigny » : 50  » figures humaines » ou « ningyō », des poupées , de l’ère Edo (1603-1868) jusqu’au XXè siècleoffertes aux enfantsen « rite de passage » à l’âge adulte.

* « Poissons » : la première exposition de ce muséepensée à hauteur d’enfants, avec animations interactives.

* « Tintignac, 2000 ans et 1 jour » : 4 objets guerriers d’époque gauloise, emblématiques du trésor archéologique, issu de la fouille du site de Naves – Tintignac (à 7 km de Tulle)

Sarran

© « Musée du Président Jacques Chirac »

Sarran

© « Musée du Président Jacques Chirac »

Ouverture : du mardi au dimanche, du mardi 29 mars jusqu’au mardi 15 novembre, de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h, en mars-avril et octobre-novembre, et jusqu’à 18h, de mai à septembre. Prix d’entrée :  4€50 (3€50, par membre d’un groupe de minimum 10 personnes / 0€, jusqu’à 25 ans et pour les étudiants , les enseignants, les personnes porteuses d’un handicap, les demandeurs d’emploi et les accompagnateurs de groupes de minimum 10 personnes). Contacts :  33.5/55.21.77.77Site web :  http://www.museepresidentjchirac.fr.

*** Aubazines :

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L’abbaye d’Aubazines

© « Terre de Corrèze »

Passant par Aubazines (autrefois nimmée Obazine), commune rurale de 14,10 km2, peuplée, en 2019, de 887 habitants, nous pouvons y visiter son imposante  abbaye, dont l’édification fut permise, en 1127, par  Eustorge de ScoraillesEvêque de Limoges (de 1106 jusqu’à son décès, en 1137).

L’abbaye d’Aubazines

© « Terre de Corrèze »

Classée, depuis 1840, au titre des « monuments historiques », pour son abbatiale, et depuis 1988, pour ses bâtiments conventuels, elle est irriguée par le canal des moines, construit afin d’amener l’eau nécessaire à la vie et à l’hygiène de ses résidents, de veiller au fonctionnement de ses moulins et de ses ateliers, ainsi qu’à l’irrigation de ses potagers et prairies.

L’abbaye d’Aubazines

© « Terre de Corrèze »

Classée, depuis 1840, au titre des « monuments historiques », pour son abbatiale, et depuis 1988, pour ses bâtiments conventuels, elle est irriguée par le canal des moines, construit afin d’amener l’eau nécessaire à la vie et à l’hygiène de ses résidents, de veiller au fonctionnement de ses moulins et de ses ateliers, ainsi qu’à l’irrigation de ses potagers et prairies.

L’abbaye d’Aubazines © « Terre de Corrèze »

A l’intérieur, soulignons la présence d’un gisant, particulièrement bien sculpté, celui d’Étienne de Vielzot, plus connu sous le nom de Saint Étienne d’Obazine  (vers l’an 1085-1159), fondateur de cet abbaye.

Aubazines : Gisant de Saint Étienne d’Obazine © « Terre de Corrèze »

Dans une salle, nous retrouvons différents témoignages du passage en ce lieu, après le décès de sa maman,  de Coco Chanel (Gabrielle Bonheur Chanel/1883-1971), alors âgée de 11 à 18 ans, qui, avec ses deux soeurs, y avaient été envoyées par leur père, pour y vivre, de 1895 à 1901, dans un orphelinat, géré par la  « Congrégation du Sacré-Cœur de Mariedédié aux filles abandonnées et orphelines. Qui sait si cet  orphelinat n’est pas à l’origine de sa future carrière, vu que c’est dans l’austérité de cet abbaye, qu’elle apprit à coudre, avec un goût prononcé pour des vêtements aux lignes épurées. En outre, elle tint à ce que l’architecture de sa villa « La Pausa » – à Roquebrunedans les Alpes Maritimes – s’inspire de celle de cette abbaye, qui marqua sept années de son existence.

Aubazines 

© « Terre de Corrèze »

Notons, au fond du Vallon de Coyroux, la présence d’une abbaye réservée aux femmes.

 Palazinges : L’un des 5 lodges 4*, à Palazinges 

© « Spalazen-Nature »

A proximité, pour une nuitée, nous découvrons un lieu au calme semblable à celui d’une abbaye, répondant à l’appellation de Spalazen-Nature, qui, comme son nom l’indique, se trouve en pleine natureà la lisière d’un bois. Sis sur le territoire de Palazinges, cet hébergement, qui, édifié en bois, se compose de 5 lodges  4*, nous offre un confort haut de gamme, avec deux chambresune cuisine équipéeune salle de séjourune terrasse et, « last but not least », sur cette dernière un authentique jaccuzi privatifdisponible à toute heure,  un sauna nous attendant, près de la réception. Idéal pour une familleRéservations : 33.6/17.91.45.55, 33.55.87.40.01& contact@spalazennature.com.

Palazinges : Sur la terrasse, un jaccuzi privatif

 © « Spalazen-Nature »

*** Collonges-la-Rouge :

Aux confins du Limousin et du Quercyà 19 kilomètres au sud-est de Brive-la-Gaillarde, se trouve l’un des fleurons du patrimoine rural françaisauthentique bijou d’architecturemélangeant force et délicatesse,  simplicité et élégance – peuplée, en 2019, de 483 habitants, vivant sur une superficie de 14,31 km2 -,  Collonges-la-Rouge, dont la particularité est de posséder un centre historique piétonnier, dont toutes les habitations sont édifiées en grès rougeextrait du Puy de Valège, qui culmine à 450 m de ce village.

Collonges-la-Rouge et sa Tour du Guetteur

 © « Terre de Corrèze »

Etape pour les pèlerins cheminant vers Saint-Jacques-de-Compostelle, Collonges-la-Rougetout premier site labellisé « plus beau village de France », en 1982, il a pu préserver son église Saint-Pierreclassée, depuis 1905, au titre des monuments historiques, elle qui fut édifiée au XIè siècleagrandie et fortifiée à la fin du XIVè siècle, avant dêtre flanquée, au XVIè siècle, de sa tour du guetteur.

Collonges-la-Rouge : église Saint-Pierre

Si des bâtiments du prieuré furent détruits lors de Révolution, en 1789, entre 1562 à 1598, durant les  guerres de religions, la particularité de cette église fut que ses deux nefs furent utilisées, alternativement, pour les cultes catholique et protestant.

Collonges-la-Rouge : Choeur de l’église Saint-Pierre

Egalement présentes, l’ancienne halle aux grains et aux vins, du XVIè siècle, qui abrite toujours le four  banal, où les villageois faisaient cuire leur pain ; la  « maison de la Sirène », qui abrite un « Musée d’Art et de Traditions populaires » ; ainsi que la « Chapelle des Pénitents », édifiée au XIIIè siècle, qui, de 1765 jusqu’à la fin du XIXème, accueillit la « Confrérie des Pénitents Noirs », dont l’une des missions était d’enterrer gratuitements les villageois.

Collonges-la-Rouge : Four banal de la halle aux grains et aux vins

Laissé exsangue, au XIXè siècle, après avoir souffert d’une épidémie de phylloxéra, qui fut à l’origine d’un  exode de tous ses habitants, ce village doit son actuel intérêt touristique à l’un de ses anciens mairesCharles Ceyrac (1919-1998), qui, en 1969, obtint que Collonges puisse prendre le nom de Collonges-la-Rouge.            . 

Collonges-la-Rouge © Château de Vassinhac

Edifié en 1583, classé en 1932, nous pouvons visiter, depuis 2019, le château de Vassinhacédifié en grès rougeentre 1499 et 1583, au cœur de la verdure environnanteRésidence de la famille Vassinhac et du Gouverneur de la Vicomté de Turennece château possède des tourelles, des mâchicoulis, des trous à mousquets et des meurtrières, nous rappellant ses caractéristiques défensives.

Chambre

Collonges-la-Rouge : Chambre à coucher

© Château de Vassinhac

A l’intérieur, outre un escalier à vis, une cave voutée, nous entrons par sa grande salle à manger, pavée en gré rouge ciré, avec son plafond Louis XIII et son imposante cheminé. Nous y admirons une tapisserie d’Aubusson en parfait état. Après son boudoir, place au salon Louis XVI, entièrement boisé. Découvrant son escalier à vis et sa cave voutée, nous trouvons, à l’étage, des chambres dont l’une est baptisée « Colette », parce que « certains de ses meubles appartenaient à Colette (Sidonie Gabrielle Colette/1873-1954) », comme nous le précise Eric Dueymesentrepreneur spécialisé dans la gestion des sites et monuments historiques, la famille de son épouse étant la propriétaire de ce lieu depuis 1826.

Collonges-la-Rouge, 1er « plus beau Village de France » 

© « Terre de Corrèze »

Ouvert du 1er avril au 30 octobre 2022, entre 10h et 12h30 ou entre 14h et 19h. Prix d’entrée : 6€50 (5€, pour les 12-18 ans, étudiants et membres de groupes / 0€, pour les moins de 12 ans).

Collonges-la-Rouge : un accueillant restaurant 

© « Le Cantou »

… Et si nous sommes pris d’une petite faim, n’hésitons pas de profiter de la terrasse du restaurant « Le Cantou », voire du cadre rustique de son intérieur, où nous pourrons profiter des spécialités familales,  inspirées de la tradition culinaire localetransmise oralement par “Fifine” Valen, qui, pendant 30 ans, y officia , aux fourneaux. Parmi ses recettes, notons sa « Salade au Cabécou du Périgord et aux Gésiers de Canard », sa « Salade Cabésier au Cabécou chaud et Gésiers confits », ses « Ris d’Agneau sautés aux Cèpes »ses « Pommes de Terre à la Collongeoise” son « Foie gras de Canard mi-cuit » ou  sa  « Blanquette de Veau fermier du Limousin élevé sous la Mère ».

Salade au Cabécou du Périgord

« Salade au Cabécou du Périgord et aux Gésiers de Canard »

 © « Le Cantou »

*** « Les Tours de Merle » :

Enfin, comment ne pas évoquer « Les Tours de Merle », édifiées entre les XIIIè et XVè siècles, dans les  collines et forêts de la Xaintrie. Classé Monument historique, depuis 1927, ce castrum se compose de 7 Tours, 7 familles de seigneurs ayant cohabités, expérimentant, ainsi, une étonante coseigneurie.

Les Tours de Merle

« Les Tours de Merle » © Photo : Franz

Aujourd’hui reconnu comme étant en « zone Natura 2003 », construit sur un éperon rocheux surplombant la rivière Maronnece castrum – de 200m de long sur 40 m de large – est chargé d’histoirede par sa position géographiqueà la frontière entre le Duché d’Aquitainele Comté d’Auvergne et le Comté de Toulouse.

Au XVème siècle, lorsque la guerre de Cent Ans fut terminée, vint une longue période de paix, qui contribua à l’éclosion d’une ère de prospérité. Hélas, les  guerres de religion causèrent des ravages meurtriers, malgré quoi, en 1574, cette forteresse mutilée servit encore de refuge.

Visite atelier

« Les Tours de Merle », de 30 m de hauteur © « Terre de Corrèze »

Notons que si seigneurs et soldats ont quitté ce lieu, depuis plusieurs sièclesil demeure fréquenté par une  faune remarquable, composée du grand corbeau, du faucon pèlerin, de la genette, de l’hirondelle des rochers, de la loutre et du milan royal.

Dans cette nature préservée, la visite de cette authentique cité médiévale s’impose, diverses animations   étant prévues, de l’initation au combat à l’épée, le week-end des 16 et 17 juillet à une randonnée encadréedans la nature, le dimanche 17 septembre, sans oublier un spectacle, avec cascadeurs du  « Cercle d’Escrime ancienne«  et comédiens, « Pagaille médiévale », programmé du jeudi 28 juillet jusqu’au jeudi 18 août (relâche les week-ends), à 11h, 14h30 et 17h, ces activités étant gratuites.

« Les Tours de Merle », un castrum médiéval de 200 m de longueur

© « Terre de Corrèze »

Ouverture du dimanche 10 avril jusqu’au dimanche 06 novembre (dernière entrée une heure avant la fermeture) : 7 jours sur 7, de 10h à 19h, du mercredi 06 juillet jusqu’au vendredi 26 août / de 14h à 18h, du dimanche 10 avril jusqu’au mardi 05 juilletdu samedi 27 août jusqu’au vendredi 30 septembreles dimanches 02, 09 & 16 octobre & du samedi 22 octobre jusqu’au dimanche 06 novembre (de 10h30 à 18h, le week-end des 17 et 18 septembre / fermeture en semaine du samedi 01 jusqu’au vendredi 21 octobre). Prix d’entrée  (incluant un livret de visite) : 8€ (7€, pour les étudiants & les personnes porteuses d’un handicap / 5€50, de 06 à 15 ans / 0€, pour les moins de 06 ans & pour tous, les 17 & 18 septembre). Contacts : contact@tourismemerle.fr, 33.5/28.22.31 &  33.5/55.28.27.67Site web : http://www.toursdemerle.fr/Decouvrir-les-Tours-de-Merle/Les-richesses-naturelles.

Saint-Geniez-ô-Merle : gîte accueillant, avec piscine chauffée 

© « Domaine de Nalou »

A proximité de ce site historique, possibilité d’hébergement à Saint-Geniez-ô-Merlepetite localité de … 88 habitants (2019), dans une des deux chambres d’hôtes du « Domaine de Nalou », où Corinne et Alain – qui peuvent cuisiner pour nous – nous attendent, près de la cheminée de leur salle de séjour, dont le bar est, discrètement, dissimulé sous la table. A l’extérieur, une piscine chauffée nous attend dans un agréable parc arboré, où nous pouvons nous reposer en toute quiétudeRéservations : 33.5/55.28.91.68,  33.6/60.14.84.04 &domainedenalou@orange.fr

*** La Dordogne :

La Maronne étant un affluent de la Dordogne, nous pourrons découvrir ce fleuve, en nous arrêtant à l’un ou l’autre points de vues, longeant la route, conscients de l’importance économique qu’il représenta autrefois, alors qu’avant l’arrivée du chemin de fer et des premiers aménagements routiers, de nombreuses gabares –barques à fond plat -, longues de 08 à 20 mètres, pouvaient transporter, chacune, uniquement en périodes de crues, jusqu’à 20 tonnes de marchandises.

Une ancienne gabare, à Argentat-sur-Dordogne 

Ce chargement était constitué de bois, servant à la tonnellerie ou à la charpenterie maritime, de fromages d’Auvergnede châtaignesde peaux de tanneries, et, à partir de 1770, de charbon des mines d’Argentat.

A l’optimum du trafic, vers 1860, ce commerce nécessitait la construction de près de 400 gabares par an, qui n’effectuaient jamais plus d’un seul voyagecelui de la descente. Elles partaient en convoi, mettant de 5 à 8 jours par trajet, selon le débit de la Dordogne et les conditions météo. A leur arrivée, les gabares  étaient vendues comme bois de chauffage, les équipages remontant à pied, jusqu’en Corrèze.

La Dordogne à Argentat

Argentat-sur-Dordogne, ancien important port de chargement des gabares

Gilles Bergeal, l’attaché de presse de « Corrèzes Tourisme », insiste sur les risques que prenaient, par toutes les conditions climatiquessans habitacleles  gabariersqui devaient faire face aux courantspassages étroitsrapidesrocherstourbillons, …, descendant la Dordogne de la Corrèze, principalement d’Argentat-sur-Dordogne, jusqu’à Libournedans la Gironde.

« Quant un danger se précisait, les gabariers rentraient les rames au signal du capitaine et se mettaient à genoux », nous confia-t-il.

Une gabare pour touristes sur la Dordogne

Aujourd’hui, dans un but purement touristiqueà la découverte des gorges de la Dordogne, des gabares  reconstituéeséquipées de moyens modernes de sécurité et de confortfendent à nouveau les flots du fleuve, dont le cours est, désormais, assagi par nombre de barrages.

Altero Betti

« C’était le temps des gabariers / Qui descendaient au fil de la Dordogne / Sur leurs bateaux qu’ils conduisaient / Du haut pays jusqu’en basse Gascogne / Le beau voyage en vérité / Entre les bois dans les gorges profondes / Le beau voyage au fil de l’onde /Au temps des gabariers«  (chanson de l’accordéoniste  Altero Betti {1920-2021}, écrite en l’honneur de son gendre gabarier, que les équipages entonnaient pour  affronter la Dordogne et ses passages difficiles). 

*** Tulle :

Tulles 

© « Maugein Frères »

… Et puisque nous venons d’évoquer l’accordéoniste Altero Betti, soulignons la présenceà Tulle – déjà nommée Locum Tutela, en 894, du nom de la divinité romaine Tutelaprotectrice du lieu -, d’une réputée  manufacture d’accordéons« Maugein Frères ».

Tulles 

© « Maugein Frères »

En ce lieu, nous pouvons compter, au XXIè sièclesur la qualité d’un travail manuel sur-mesure, au sein d’une manufacture à l’ambiance familiale, fondée en 1919, avec, à l’époque, un simple petit ateliervendant  et réparant des instruments de musique, créé par Jean Maugein, qui, accordeur de pianosavait  remporté, en 1906, un concours d’accordéonistes, lui permettant d’être engagé comme ouvrierdans la « Manufacture d’accordéons Dedenis« à Brive-la-Gaillarde.

Tulle

© « Maugein Frères » © Photo Mario Bruneau/2005

En 1938, gérée par Jean Maugein et ses frères Antoine et Robertla manufacture Maugein, d’une  superficie de 3.000 m2, comptait 200 ouvriers. Après une régression des ventes dans les années ’70, en 1981, le petit neveu de Robert MaugeinRené Lachèze, reprenait les rênes de l’entrepriseMenacée de fermeture, elle est reprise, en 2014, par Richard Brandao, trouvant une nouvelle énergie à l’occasion de son  centenaire, en 2019, 50 concerts d’accordéonistes furent organisés100 accordéonistes s’étant relayés sur scène, le 28 juin, dans une sorte de marathon musical de douze heures, rendant, ainsi, un bel hommage au « piano à bretelles ».

Accordéon Maugein - 1933

Tulles 

© « Maugein Frères »

Aujourd’hui, nous pouvons bénéficier d’une visite guidée nous révélant tout le savoir-faire spécifique à la  facture instrumentale, un triporteur publicitaire  étant exposé, réalisé en 1957, lauréat, en 2017, pour sa restauration, du « Grand Prix Motul-Fondation du Patrimoine ». En prime, nous pouvons bénéficier, avant notre départ, de quelques airs d’accordéon inteprétés en présentiel.

Tulles 

© « Maugein Frères »

Réservation d’une visite : manufacture@accordéons-maugein.fr & 33.5/55.20.08.89.

*** Brive-la-Gaillarde :

Fichier:Marché de Brive-la-Gaillarde, France, halle Georges Brassens.JPG

Brive-la-Gaillarde : Halle Georges Brassens

 © « Brive-Tourisme »

De retour à Brive-la-Gaillarde, nous pourrons parcourir ses réputés marchés, nous pésentant leurs châtaignes, champignonsfoie gras de carnard ou d’oie,  truffe, …, Georges Brassens (1921-1981), dans  «Hécatombe» ayant chanté avec verve ces marchés, évoquant les bottes d’oignon, les crêpages de chignon de « quelques douzaines de gaillardes » et l’intervention de « gendarmes mal inspirés » ce qui motiva les  Brivistes, à lui consacrer leur « Halle Georges Brassens », ouverte les mardis, jeudis et samedis.

Pour terminer en beauté notre séjour en Corrèze, une visite s’impose, celle de la distillerie du maître liquoriste  Denoixlabellisée « Entreprise du Patrimoine vivant », dont la visite, gratuiteune escapade hors du tempsest recommandée par les « Guides Michelin » et « du Routard ».

A Brives-la-Gaillarde, une fabrication ancestrale, depuis 1839 

© « Distillerie Denoix »

Fondée en 1839, de génération en génération, elle garantit une fabrication ancestraleayant pour spécialités : sa « moutarde violette de Brive »ses  apéritifs du terroir et ses liqueurs rares, et, plus particulièrement, sa « Suprême Denoix »une délicieuse liqueur aux noix du pays, à déguster avec modération, sachant qu’à la mi-juillet, nous pouvons assister au broyage et pressage des noix vertes du paysindispensables à sa fabrication.

A Brive-la-Gaillarde, une fabrication ancestrale, depuis 1839

© « Distillerie Denoix »

affiche

A déguster, avec modération

© « Distillerie Denoix »

Visites gratuites : de 09h30 à 12h30 et de 14h30 à 19h, du 01 janvier jusqu’au 30 juin et du 01 septembre jusqu’au 31 décembredu mardi au samedi, ainsi que du 01 juillet jusqu’au 31 aoûtdu lundi au samedi.

© « Festival du Cinéma de Brive »

A noter, pour les cinéphiles, que, chaque annéeen avril, nous pouvons profiter du« Festival du Cinéma de  Brive », également intitulé« Rencontres internationales du Moyen Métrage », qui en était, en avril 2022 , à sa 19è édition.

Pour tous renseignements sur ce Festival, consultez le site web : http://www.festivalcinemabrive.fr.

Concernant tout séjour en Corrèze, n’hésitez pas à vous rendre sur le site web : http://terresdecorreze.comce voyagiste organisant, notamment, un réceptif pour les groupesRenseignements : https://pro.tourismecorreze.com/groupes. Contacts : 33.5/55.73.15.71.

Yves Calbert.

 

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