7È « THE EXTRAORDINARY FILM FESTIVAL », AU « DELTA », À NAMUR, DU 08 AU 12 NOVEMBRE

© « TEFF »

« On a seulement peur de ce qu’on ne connaît pas », nous confie Luc Boland, fondateur et directeur artistique du « TEFF » (« The Extraordinary Film Festival ») – aujourd’hui considéré comme étant le plus important Festival du genre dans le monde – dont la présente 7è édition, organisée par l’asbl « EOP » (« Extra & Ordinary People ») est placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Philippe.

… Et Luc Boland de poursuivre : « Nous sommes tous uniques, de par nos vécus singuliers. La comparaison et la concurrence n’ont aucun sens. Seule, la curiosité vis-à-vis de l’autre devrait nous guider, pour le plaisir d’apprendre et de se cultiver mutuellement. »

« Nos différences devraient nous aider au lieu de nous opposer. Pour ma part, là comme partout, je ne crois qu’aux différences, non à l’uniformité. Et, d’abord, parce que les premières sont les racines sans lesquelles l’arbre de liberté, la sève de la création et de la civilisation se dessèchent. », écrivit, de son côté, Albert Camus ( 1913-1960).

• Soirée d’Ouverture, le mercredi 08 novembre, à 20h, au « Delta », à Namur, avec la projection de :

*** « The blind Man who did not want to see Titanic » (« L’Aveugle qui ne voulait pas voir Titanic »/Teemu Nikki/Finlande/ 2021/82’/film projeté à Namur, en première belge, en présence de son réalisateur finlandais, Teemu Nikki , qui, pour ce film, obtint le  « Prix du Public », à la 78è « Mostra de Venise ».

Petri Poikolainen, dans « L’Aveugle qui ne voulait pas voir Titanic » © Teemu Nikki

Synopsis : « Jaakko est devenu aveugle et se déplace en fauteuil roulant à cause d’une sclérose en plaque. Les moments les plus brillants de sa journée sont ceux au téléphone avec Sirpa, la femme qu’il aime, même s’ils ne l’ont jamais rencontrée en personne. Cinéphile, il entend parler d’un film qu’il n’a jamais vu, ‘Titanic’, du réalisateur canadien, qu’il apprécie, James Cameron … »

Le rôle principal est interprété par l’acteur finlandais Petri Poikolainen (°Pieksamaki/1975), diplômé, en 2000, de l’ « Académie de Théâtre », à Helsinki. Ayant travaillé dans plusieurs théâtres et participé à plusieurs émissions de télévision, touchant une pension d’invalidité, depuis 2013, il a vu son rêve devenir une réalité, en étant, dans son premier long-métrage, « L’Aveugle qui ne voulait pas voir Titanic ».

Le réalisateur-scénariste finlandais autodidacte Teemu Nikki (°Sysmä, 1975) signe, ici, son cinquième long-métrage. Auteur d’une vingtaine de courts-métrages, pour « Euthanizer », il reçut, en 2017, le « Prix du meilleur Scénario », au « Festival international du Film », à Tokyo, et, en 2018, le « Prix Jussi », la plus haute distinction décernée par l’industrie cinématographique finlandaise.

Avis critique du média français « 45 Secondes, l’Actualité numérique » : « L’un des films les plus intrigants et uniques du ‘SXSW’ (‘South by Southwest Film Festival’, organisé à Austin, au Texas/ndlr). Ce thriller, histoire d’amour , nous offre une performance particulièrement acclamée de l’acteur aveugle en fauteuil roulant Petri Poikolainen.« 

A noter que ce film nous sera à nouveau présenté, au « Delta », à Namur, le vendredi 10 novembre, à 20h45, et le  samedi 11 novembre, à 15h45.

• Autres longs-métrages :

*** « All that remains to be seen » (Julie Bezerra Madsen/Danemark/documentaire/2022/71′)

« All that remains to be seen » © Julie Bezerra Madsen

Synopsis : « Silas, six ans, a hérité de la maladie oculaire de sa mère, Christina, qui l’a rendue presque aveugle. Elle prépare tout en douceur son fils aux réalités de la cécité … »

*** « Autisme : le petit Chasseur de Fantômes » (Laurent Kouchner & Mickey Mahut/France/documentaire/2022/ 58′)

« Autisme : le petit Chasseur de Fantômes » © Laurent Kouchner & Mickey Mahut

Synopsis : « Présentant des troubles du spectre autistique, Tom, 11 ans, n’a qu’une chose en tête: devenir chasseur de fantômes sur ‘YouTube’ … »

*** « En mis Zapatos » (Pedro Morato/Belgique/documentaire/2021/61′)

« En mis Zapatos » © Pedro Morato

Synopsis : « Paco Mora, ancien célèbre danseur de flamenco, décide d’aider sa mère, atteinte d’Alzheimer, à réaliser son rêve : devenir, elle aussi, danseuse de flamenco … »

*** « Het zit in mijn Hart » (Saskia Boddeke/Pays-Bas/documentaire/2022/96′)

« Het zit in mijn Hart » © Saskia Boddeke

Synopsis : « La magie et la profondeur d’un film baroque joué par des acteurs professionnels présentant une déficience intellectuelle, où s’entrecroisent l’histoire et le ‘making of’ … »

*** « La Ville des Murmures » (Pierre-Louis Levacher/France/documentaire/2022/51′)

« La Ville des Murmures » © Pierre-Louis Levacher

Synopsis : « S’il y a une ville où il fait bon vivre quand on est sourd, c’est Toulouse! Tout y est fait depuis des années pour intégrer les sourds à la vie de la cité … »

*** « Lou » (François Gonce/Belgique/documentaire/2022/56′), consacré au chanteur-compositeur aveugle, porteur du syndrome de Morsier, « Lou B. », fils de Luc Boland.

« Lou » © François Gonce

Soulignons que « Lou B » fut demi-finaliste, en 2020-2021, de la 9è saison de « The Voice Belgique », ayant eu l’occasion de chanter, en duo, avec « Toots » Thielemans (Jean-Baptiste Frédéric Isidore Thielemans/1922-2016) et « Maurane » (Claudine Luypaerts/1960 -2018).

« Lou B. » en concert © Marie-Christine Paquot/« EOP »

En duo avec Maurane © « Cap 48 »/2008

*** « Mon Enfant après moi » (Martin Blanchard/France/2022/57′)

« Mon Enfant après moi » © Martin Blanchard

Synopsis : « La ‘Maison d’Accueil familial de Boistissandeau’, sise dans la Ville des Herbiers, en Vendée, est la première institution française où les parents et leur enfant porteur d’un handicap peuvent vieillir ensemble … »

*** « Nargesi » (Payam Eskandari/Iran/fiction/2021/84′)

« Nargesi » © Payam Eskandari

Synopsis : « Hussein est un adulte porteur de trisomie vivant en Iran. Son plus grand souhait est de trouverl’amour et se marier … »

*** « Pisklakide » (Lidia Duda/Pologne/2022/84′)

« Pisklakide » © Lidia Duda

Synopsis : « Ce documentaire contemplatif nous emmène avec tact et justesse dans le monde émouvant de trois enfants déficients visuels vivant dans un internat en Pologne … »

*** « When Time got louder » (Connie Cocchia/Canada/fiction/2022/93′)

« When Time got louder » © Connie Cocchia

Synopsis : « Kayden, autiste, et sa soeur, Abbie, sont fusionnels. Mais, le jour où Abbie part à l’Université, la routine de  Kayden est chamboulée … »

• Courts-Métrages :

Si les 11 longs-métrages nous viennent de 8 pays, du Canada (1 film), du Danemark (1), de France (3), de Finlande (1), d’Iran  (1), de Pologne (1), des Pays-Bas (1) et de Belgique (1), les 35 courts-métrages, nous viennent, quant à eux, de 14 pays, répartis sur nos 5 continents, nous seront proposés au sein de séances thématiques (famille, parentalité, surdité, vie affective et sexuelle) ou de genres (documentaires et fictions). Ils nous viennent d’Australie (4 films), du Brésil (1), du  Canada  (3), de Chine (1), d’Espagne (3),  des Etats-Unis (2), de France (7), d’Israël (1), d’Italie (2),  du Kirghizistan (1), de Pologne  (2), du Royaume-Uni (3), du Sénégal (1) et de Belgique (3).

Parmi ces courts, notons :

*** « Baisse les Bras! » (Frédéric Philibert/France/animation/2023/07′/film lauréat , en 2023, du « Prix Jeunesse », au Mexique, au « Festival Secindi du Cinéma inclusif et du Handicap ».

« Baisse les Bras » © Frédéric Philibert

Synopsis : « Noé a aujourd’hui 18 ans. « Baisse les Bras! » lui répètent inlassablement ses parents confrontés aux mouvements perpétuels des bras de Noé lorsqu’il parle ou a de grandes émotions. Noé est majeur pour la société, mais il n’est absolument pas autonome. Sa sœur, qu’il adore, quitte la maison familiale pour aller faire ses études dans une autre ville. La vie de Noé est alors chamboulée … »

*** « Le Stade du Miroir » (Tiffany Rooze/Belgique/fiction/2021/20′/film de fin d’études, à l’ « INRACI », primé, en 2022, en Italie,  au « Golden Short Film Festival », et lauréat de deux « Grands Prix« , aux Etats-Unis, au « South Shore Film Festival » et en  France, à l’ « Offshore Film Festival ».

« Le Stade du Miroir » © Tiffany Rooze

Synopsis : « Une jeune danseuse prometteuse se retrouve dans une situation qu’elle n’a jamais connue : l’échec. Handicapée par son obsession de la victoire et de l’apparence, elle rencontre une danseuse aveugle … »

*** « Son Visage » (Caroline & Éric du Potet/France/fiction/2021/23’/avec Alice Isaaz & Jérémie Renier, film lauréat, en 2022, en  Allemagne, du« Prix du meilleur Court-Métrage de Comédie », au « Berlin Short International Film », &, au Royaume-Uni, du « Prix du meilleur Montage », au « Big Syn International Film Festival ». Jérémie Renier étant, le lauréat, entres autres, en  Belgique, de deux « Magritte du meilleur acteur dans un second Rôle », en 2012, pour  « Potiche » (François Ozon) & en 2015,  pour « Saint Laurent » (Bertrand Bonello)

« Son Visage » © Caroline & Éric du Potet

Synopsis : « Simon (Jérémie Renier) et Claire (Alice Isaaz) attendent un enfant. Tous deux sont aveugles et sont remplis de doutes, comme tout futur parent … »

• « Fais ton Court » :

Une compétition, ayant réuni 21 films, organisée pour la 2è année, à laquelle nous étions tous invités à participer, en réalisant nos films avec nos « smartphones ».

• « Paris Courts devant » :

Cette « carte blanche » offerte à ce Festival parisien – dont le thème, cette année, est le handicap – nous permettra de découvrir les 9 courts-métrages retenus, sur les 26 proposés, en 2023, le règlement de cette compétition voulant que chaque film devait être conçu et  réalisé en 7 jours, tourné en Île de France et d’une durée limitée à 10 minutes.

• Conférences :

*** « Handicap et Biodiversité » (Josef Schovanec), le vendredi 10 novembre, à 18h30 :

 Josef Schovanec © Photo : Frédéric Mercenier/« L’Est Républicain »

Josef Schovanec (°Charenton-le-Pont/1981) – chroniqueur radio, écrivain et philosophe autiste français, d’origine tchèque, pouvant s’exprimer dans 7 langues, dont l’ampharique, l’arabe, l’hébreu & le persan – a été fait Docteur en philosopie et sciences sociale, à l’ « EHESS » (« Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales »), à Paris, ainsi que Docteur honoris causa, le 04 octobre 2018, à l’ « Université de Namur », où il inaugura un espace philosophique, en octobre 2019.

*** « Tout est possible » (Philippe Croizon), le jeudi 09 novembre, à 20h30 :

Philippe Croizon © Photo : « AFP »

Cet ancien ouvrier français, Philippe Croizon (°Châtellerault/1968), reçut, en 1994, à 25 ans, une décharge électrique de 200.000 volts. A  Namur, il nous présentera son dernier ouvrage « Tout est possible ? » (Ed. « Arthaud »/2023), lui qui écrivit : « Je suis mort le 5 mars 1994 ! J’affirme que ma vie s’est arrêtée ce jour-là. Puis une autre a commencé … ». Président du Jury du 7è « TEFF », il nous parlera, avec humour et émotions, du dépassement de soi, de la résilience et de ses ressources, du rebond, de l’acceptation, du changement, du  « capable autrement », du « tout est possible ».

© Ed. « Arthaud »

• Soirée de Clôture :

Trophées pour la Soirée de Clôture © « TEFF »

Organisée le dimanche 12 novembre, à 20h, la « Soirée de Clôture » nous permettra de connaître le palmarès de ce 7è « TEFF », d’assister à la remise des Prix et de (re)voir quelques courts-métrages primés.

• Rencontres professionnelles :

*** « Doc et Handicap : Sujet d’Avenir ? ».

*** « Cinéma et Inclusion »

• Séances pédagogiques :

Organisées avec le soutien du Délégué général aux droits de l’enfant, nous aurons plusieurs séances pédagogiques, organisées afin de sensibiliser au handicap par le Cinéma, ceci à destination des différents publics de l’enseignement (primaire, ainsi que secondaire, inférieur & supérieur). 

• Rencontre publique conviviale :

Le samedi 11 novembre, en matinée, nous pourrons rencontrer certains acteurs et réalisateurs, dans le bar du « Delta ».

• Exposition, à la « Galerie du Beffroi » :

*** « Pas de Côté », nous présentant, en partenariat avec la Ville de Namur, quatre-vingt œuvres, sélectionnées dans la collection du « Musée Art et Marges », rue Haute, 314, à Bruxelles. Ce sera l’occasion pour ce musée bruxellois de valoriser et diffuser la création brute – conçue par des artistes autodidactes, au mode d’expression unique et à l’inventivité foisonnante – en touchant un public non-initié à l’Art brut, une matière à la réflexion et à la délectation.

Exposition « Pas de Côté » © Ville de Namur

Ouverture : du jeudi 09 novembre 2023 jusqu’u 07 janvier 2023, du mardi au samedi, de 11h à 18h, le dimanche, de 12h à 18h. Entrée libre. Contacts : 081/22.84.76.

• Boutique :

Livres et DVD des réalisateurs et conférenciers seront disponibles, de même que mugs, sacs en toile, t-shirts, … aux couleurs du « TEFF », sans oublier 5 cartes postales de héros de bandes dessinées, réalisées par « Dany » (Daniel Henrotin), « Derib » (Claude de Ribaupierre), Philippe Geluck, Olivier Grenson & « Yslaire » (Bernard Hislaire).

• Accessibilité :

Le « TEFF », comme toujours, se veut 100 % accessible, tous les films bénéficiant de sous-titrages pour sourds et malentendants  et de traductions en langues des signes, des boucles à induction magnétiques et des  casques d’audiodescriptions étant  disponibles, les chiens guides étant les bienvenus, dix places de parking, pour les personnes à mobilité réduite, étant réservées  devant le « Delta », sur l’avenue Fernand Golenvaux.

• Statistiques :

Sur l’ensemble des 77 films retenus, sur 410 reçus, courts et longs rassemblés, 6 films belges figurent au programme, 57 séances  étant organisées à Namur, au sein des trois salles du « Delta », 95 % des films nous étant proposés en Première nationale, 26 séances ayant été présentées, en octobre, en délocalisation. Enfin, notons que depuis sa création, en 2010, le « TEFF » à attiré plus de 82.000 spectateurs, dont plus de 24.000 élèves et étudiants, sans oublier que, sur les 6 précédentes éditions, le « TEFF » a enregistré de 2.100 entrées, en 2010, à 7.300 entrées, en 202.

• Une bien belle histoire :

« La Disgrâce » : Luc Boland, Patricia Lefranc & Frédérique Laniel © « FIFF » © Ph. : L. Lambotte/2021

Ayant subi près de 120 opérations chirurgicales, défigurée, à l’acide sulfurique, par son ex-compagnon, en 2009, l’actrice belge Patricia Lefranc – autrice, avec Sébastien Yernaux, de « Vitriolée » (Ed. « Boîte à Pandorre »/2014) – fut l’une des interprètes de : « La Disgrâce » (Didier Cros/France/2019/67’/film lauréat, en 2019, du « Prix du Public Longs-Métrages », au « TEFF », à Namur, &, en 2020, le « Prix Coup de Coeur de Caza », au « FIFH » {« Festival international du film sur les handicaps »}, à Lyon). Enthousiasmée par l’ambiance du « TEFF », elle revient, au « Delta », tous les deux ans, comme bénévole, ce que Luc Boland aime souligner, insistant sur l’importance de la présence de nombreux bénévoles, sans qui aucun Festival ne pourrait être organisé.

• Billetterie :

© « TEFF »

Prix par séance (à l’exception des galas & conférences) : 7€20 (3€60, pour les adhérents du « Delta », les membres des personnels de la Ville et de la Province de Namur /4€, pour les élèves et étudiants, en séances scolaires). Prix d’accès à une Conférence : 15€.   Pass Journée (accès à toutes les séances du jour, à l’exception des galas & conférences) : 18€. Pass Cinéma (accès aux séances des 5 jours, à l’exception des galas & conférences). Pass complet (accès à tout, à l’exception des galas & conférences) : 48€. Pass Fan (accès à tout, avec 5 boissons incluses) : 72€. Remarque : à l’achat de 4 entrées pour une même séance, un cinquième accès nous est offert.  Contacts : 02/673.27.89. Site web :  http://www.teff.be.

© « TEFF »

• Citations :

« La Culture, c’est une arme de construction massive », écrivit Bertrand Tavernier (1941-2021), en 1984 du « Prix de la Mise-en-Scène », au « Festival de Cannes », pour « Un Dimanche à la Campagne », un film lauréat de 3 « César » et du « Grand Prix du Cinéma français ». Pour « L’Appât », il reçut, en 1995, l’ « Ours d’Or » de la « Berlinale », alors que la « Mostra de Venise », lui accorda, en 2015, un « Lion d’Or pour l’ensemble de sa carrière ».

« Le ‘TEFF‘ est le plus grand Festival autour du handicap. Le mettant en lumière, le valorisant. Permettant de mieux comprendre celles et ceux qui le vivent, de mieux l’apprivoiser, de mieux le respecter. Si vous y êtes déjà venus, alors vous savez qu’il porte très bien son nom d’extraordinaire. A défaut, vous ne repartirez en étant la même personne qu’à votre arrivée. L’émotion vous aura atteint. La réflexion vous aura gagné », écrit, en éditorial du livret-programme gratuit, Maxime Prévot, bourgmestre de Namur.

« Nos différences devraient nous aider au lieu de nous opposer. Pour ma part, là comme partout, je ne crois qu’aux différences, non à l’uniformité. Et, d’abord, parce que les premières sont les racines sans lesquelles l’arbre de liberté, la sève de la création et de la civilisation se dessèchent. », écrivit, de son côté, Albert Camus (1913-1960).

« Le handicap est un puits sans fond pour des sujets de cinéma ! », confiait Luc Boland à « Cinergie ».

Yves Calbert.